Tiamat De Rosière • Aiysha Hart • Vampire

Prénom(s) : Tiamat, le nom qu'elle prit après sa transformation, tirant un trait sur sa vie passée. En se mariant elle y a aussi ajouté le nom De Rosière. • Surnom : La Catin de Babylone, un surnom qui lui est venu avec le temps et qui l'amuse grandement... Déjà car elle était bel et bien une catin à Babylone et, ensuite, car elle goûte fort à la référence biblique et apocalyptique de ce surnom. • Origines : Babylone, la Grande, Babylone, la Belle, Babylone, la Décadente. • Lieu de naissance : Un petit village non loin de Babylone, dont le noms s'est perdu dans les méandre de l'histoire. • Âge humain : Elle semble avoir moins de vingt-ans, c'est difficile à jauger. (elle a été étreint dans sa dix-neuvième année) • Âge vampirique : Des siècles, des millénaires se sont écoulé depuis sa transformation, elle a perdu le compte. (3 192 ans) • Infante de : Ishtar, la Grande. • Lieu de vie : A l'abris des fortification de la Citée. • Avatar : Aiysha Hart.

Elle est silencieuse Tiamat. Elle vous observe froidement sans rien laisser paraître de ses pensées et, subitement, un sourire fend ses lèvres fines et elle vous parle avec plus de chaleur que vous ne l'imaginiez... ou alors l'orage naît dans ses yeux et vous savez que sa colère va s'abattre sur vous en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Elle est imprévisible, capricieuse. Elle a soif d'amour, soif d'attention. Elle a besoin de sentir les regards sur elle, elle aime qu'on lui obéisse, qu'on fasse attention à elle. Tiamat en a besoin. Les millénaires ne sont pas venu à bout d'un esprit parfois bien enfantin. Elle est loin d'être ambitieuse, la jolie brune, elle aime qu'on la laisse tranquille, elle aime veiller sur sa progéniture. Ces infants, leurs infants, leur petit-infants. Elle a beau être une fille d'Ishtar, elle étreint rarement et choisit toujours avec soin les élus. Elle créé autours d'elle la famille dont elle a toujours rêvé, celle qui lui a toujours manqué pour être heureuse. Tiamat les connaît tous, elle les aime tendrement. Car elle est aimante la vieille vampire, impitoyable, rancunière, colérique mais aimante. Un amour passionnel, souvent destructeur. On sait qu'il ne faut pas toucher aux siens, on sait qu'elle ne connaît aucune limite dans la vengeance. C'est une passionnée, un être que la nuit n'a jamais empêcher de vivre avec intensité chaque instant qu'elle a passé sur Terre. Certains la décrivent volontiers comme hystérique, d'autre comme lunatique ou dramatique. Il faut savoir que Tiamat entretient un rapport très particuliers avec ses infants. Il y a ceux qu'elle a choisit, ceux qu'elle aime, ceux qui sont ses infants... et les autres. Les dommages collatéraux de sa soif qu'elle a abandonné à leur propre sort sans chercher à les savoir ce qu'ils devenaient.

Lorsque l'on voit Tiamat, personne ne doute d'avoir affaire à une vieille vampire. Son regard sombre accuse le poids des siècles, la tristesse des milliers de deuils auxquels elle a dut faire face. Pourtant elle se tient droite, fière. Sa longue chevelure brune descendant en cascade dans son dos, ses mains sagement nouée devant une robe qui date d'une autre époque. On sent que Tiamat n'est pas parfaitement habituée au monde moderne, on voit qu'elle a encore des habillement et des parures qui doivent être aussi vieux qu'elle. Pourtant ses traits sont juvéniles. En apparence on pourrait penser qu'elle est une des plus jeune personne de l'île... Une apparence bien trompeuse cependant, Tiamat cache bien ses trois millénaires d'existence.

482 lignes soit environs 16 lignes par siècle - si je me suis pas trompée, je suis mauvaise en math ><

- 1139 | - 1121 Elle est née dans la misère, la pauvreté et l'ignorance, dans les ruines de l'empire Kassite qui avait régné sur Babylone. On ne la destinait pas à grand chose. Enfant d'une famille démunie, qu'est-ce que l'on pourrait bien faire d'une gamine comme elle ? A cette époque on ne l’appelait pas Tiamat, en ces temps sombre elle était encore Banunu. Elle avait sept ans quand son grand-père finit par lui trouver une utilité. On la vendrait. Une esclave dans la luxueuse Babylone, elle servirait dans une maison de passe. Ce furent d'abord les petites tâches. Elle devait recoudre les robes, nettoyer la cuisine et rester invisible. Et puis... Banunu grandit, elle gagna en beauté et on finit par se dire qu'il était tant qu'elle se trouve une nouvelle utilité au sein du bordel. Elle avait quatorze. Deux ans plus tard, elle tombait enceinte. Une grossesse qu'on lui ôta aux moyen de plantes qui manquèrent de peu de l'empoisonner. Banunu haïssait son existence. Plusieurs fois elle essaya de s'enfuir. A chaque fois elle fut rattraper, battu jusqu'à ne plus pouvoir marcher et renvoyer à sa condition.

- 1121 | -1021 Et puis, une nuit, un soir qu'elle pleurait dans la petite court du bordel. Elle apparut. Elle était belle, puissante, merveilleuse. Ishtar, la sublime. Elle offrit à Banunu une chance, l'occasion de se venger de ses tortionnaires, de s'affranchir de ses chaîne. La catin Banunu mourut ce jour là et Tiamat, la vengeresse naquit. De sa transformation, elle ne se souvient que du sentiment de puissance qui l'envahit à son éveille. Son esprit avait éluder la douleurs de la morsure, la sensation de la vie qui quittait son corps. Pendant plusieurs années elle sema le chaos dans les rues de Babylone. Prenant sa revanche sur les hommes qui exploitait les femmes, sur tout ce qu'on lui avait enlever. Tiamat passa les cent premières années de sa vie à tuer sans vergogne. Elle ne voulait pas étreindre, elle voulait se venger, obtenir réparation, détruire tout ce qu'on lui avait prit... Tout ce qu'on lui avait enlever. Oh, il fallait être discrète. Ne pas éveiller les soupçon. Disparaître pendant plusieurs années avant de revenir de plus belle. Ses cibles préférés était les tenancier de bordel, les esclavagistes, tout ceux qui abusait de leur position pour faire souffrir des femmes comme elle... Et puis, aussi subitement qu'elle était apparu, le désir de vengeance de Tiamat disparu.

-1021 | - 921 Elle en avait eut assez de tuer, de détruire, d’annihiler ceux qui lui déplaisait. La Phénicie attira son attention et avec elle son envie de découvrir le monde. Tiamat quitta les reste de sa Babylone qui n'avait fait que tomber en décrépitude. Elle s'était mise à rêver de ce que l'on pouvait trouver au delà des mers. Des richesses que contait les marchands Phénicien. Elle finit par soudoyer un capitaine, se faisant passer pour une noble dame à l'humeur un peu excentrique. Son destin était scellé et c'est à Chypre qu'elle finit par se poser. L'île était différente de tout ce qu'elle avait toujours connu, mais les comptoirs phénicien la ravissait. C'est ici que Tiamat engendra son premier infant. Une fille, Adonia. Une petite orpheline qui n'avait rien pour elle et dont le destin aurait été funeste si elle n'avait croisé le chemin de Tiamat. La vampire aima tendrement cette infante, la couvrant d'attention. Aujourd'hui encore, Adonia reste sa préféré, celle qu'elle protège le plus, celle à laquelle nul n'a le droit de nuire. Tiamat s'attira également la faveur d'un riche marchand à cette époque. Elle aimant sincèrement cet homme, mais se refusa à le transformer. Il finit par mourir en mer et la créature se mit à administrer sa fortune avec un certain brio. Ce fut le début de sa richesse personnelle.

- 921 | - 821 La vie de Tiamat bascula du tout au tout pendant cette période. Un nouvel empire émergea, conquérant sa chère Perse et même sa Babylone. L'Empire Assyrien étendait sa domination. Poussée par sa curiosité dévorante, Tiamat résolu de rentrer chez-elle. Adonia l'accompagnait, mais la belle commençait à souhaiter son indépendance. Pour Tiamat son existence prit un nouveau tournant. Sa vie chez les Phénicien l'avait rendu riche, suffisamment pour qu'elle puisse s'imposer sans avoir besoin d'un homme. A cette époque elle ouvrit de nombreux commerce, entretint de nombreux orphelinat. Babylone retrouvait une splendeur qu'elle n'avait, personnellement, jamais connu et Tiamat s'en réjouissait. Tout n'était qu'amusement. Elle collectionnait les amants, les trésors et les œuvres d'art. Parfois elle disparaissait. Ce faisait oublier ou laissait Adonia prendre la tête de leur fortune. Hélas, vers la fin de ce siècle, Adonia la quitta pour un mortel. La belle était déterminer à le transformer et à vivre l'éternité à ses côtés. Tiamat ne pouvait se résoudre à partager son existence avec une troisième personne. Chacune partie de son côté.

- 821 | - 721 Après sa séparation avec Adonia, Tiamat retourna à Chypre. Elle vécut un siècle tranquille... Certainement le plus paisible depuis qu'elle avait été transformer. Le départ de son infante l'avait beaucoup touché, la laissant seule et sans vraiment d'objectif. Elle recommença à faire s'occuper de commerce et décida d'engager des précepteur. Elle voulait apprendre, connaître autant de langue qui lui en était possible, découvrir les sciences, l'art, l'histoire et la poésie. Seule et sans autre occupation, Tiamat entreprit de devenir une femme savante. Jusqu'à présent se fut sûrement la meilleure idée qu'elle eut. Ses études l'amenèrent à se pencher sur la civilisation Egyptienne, tout ce qu'elle avait apporté, leur architecture, leur culte. Un nouvel intérêt naquit dans l'esprit de l'immortelle et rapidement elle prit une décision : elle apprendrait cette langue et se rendrait en Egypte. Là elle serait libre de découvrir un nouveau monde, d'aiguiser à nouveau sa curiosité et d'apprendre, encore et toujours, plus de chose.

- 721 | - 621 L’Égypte ne manquait pas d'intérêt. Tiamat avait décidé de s'y rendre lors d'une période de trouble. Pendant près d'un siècle elle observait les souverains se succéder, souvent étranger. Parfois le pays regagnait son indépendance... D'autre fois il sombrait purement et simplement sous les jougs d'un nouveau suzerain. Tantôt province, tantôt pays, l'Egypte ne manqua pas d'activité... mais rien, absolument rien n'était à la hauteur de ce qu'elle avait imaginé. Bien sûr, il y avait les pyramide, bien sûr, il y avait les mœurs et les rituels qui ne manquaient pas d'exotisme... mais ce n'était pas suffisant. C'était à peine si elle arrivait à comprendre ce pays où tout lui paraissait bouger si-vite. Peut être était-elle arrivé trop tard ? Peut être l’Égypte était définitivement sur le déclin ? Incapable de retrouver la grandeur d'autrefois, celle dont lui avait parlé ses précepteur, celle dont elle avait tant rêvé... C'est à cette époque que Tiamat décida de partir en quête de sa créatrice. De retrouver Ishtar pour et d'étancher sa compréhension du monde de la nuit.  

- 621 | - 521 Pendant un siècle entier, Tiamat chercha sa créatrice, sa mère. Elle avait besoin de retrouver des racines, ne supportait plus sa solitude. Les siècles était trop long, les mortels bougeait trop vite. Tous s'élevait et tombait sans jamais lui laisser pleinement le temps d'apprécier leur existence. Il lui semblait que tout ce qui était beau, précieux et fascinant était arrivés avant son air et qu'elle était condamner à n'observer qu'une longue décadence de l'humanité vers sa fin certaine. Que lui restait-il à vivre ? Finalement l'immortalité n'était elle pas plus une malédiction qu'autre chose ? C'est à cette période que Tiamat étreint pour la seconde fois. Une jeune femme qu'elle avait croisé sur sa route. Un esprit rêveur et lunaire... mais peut être trop fragile ? Elle se nommait Ameniritis, elle était prêtresse et égyptienne. Hélas, le poids de sa nouvelle existence fut trop lourd pour elle et sa raison se brisa. L'infante échappa à son contrôle et partie répandre la mort sur son passage. Tiamat mit fin à sa recherche d'Ishtar pour traquer sa seconde fille. Pendant près de quarante ans, elle suivit ses traces. Plusieurs fois elle crut pouvoir la contrôler... A chaque fois c'était un nouvel échec. Finalement, Tiamat finit par la tuer. Elle l'attacha avec de lourde chaîne à une pierre et elle laissa Ameniritis mourir, brûler par le Soleil d’Égypte.

- 521 | - 421 La mort de son infante fut un véritable traumatisme pour Tiamat. Elle quitta l'Egypte, se promettant de ne jamais y revenir. Ses pas la menèrent à Athènes. La Démocratie l'attirait. Elle se perdit dans les méandres de la ville, écoutant les philosophe parler, se nourrissant de leur théorie et de leur savoir. Au cœur de la Sagesse Grecs, Tiamat découvrit une nouvelle raison d'exister. Dans ce milieux phallocrate, elle dut se travestir pour avoir accès aux savoir. C'est sous les traits d'un certains Akleos qu'elle fit d'Athènes sont nouveau terrain de jeu. C'est aussi à ce moment là qu'elle prit un premier véritable amant. C'était un jeune philosophe, plein de verve et de théories fascinante. Il fut le seul à connaître le secret d'Akleos... ou en tout cas l'un de ses secrets. Celui d'être une femme. Hélas il perdit la vie dans une guerre, laissant tristement seule Tiamat. Jamais elle ne fut aussi  proche des mortels qu'à Athènes et jamais elle ne goûta aussi cruellement à leur nature éphémère. Elle comprenait pourquoi Adonia avait tant tenu à étreindre son amour.

- 421 | - 321 A la mort de son amour, Tiamat se fit plus discrète. Elle continua de vivre à Athènes dont la richesse de pensée ne cessait de l'émerveiller. Oh, certes, elle déplorait que les femmes n'ait pas leur place dans la grande citée... mais elle aimait trop cet endroit pour le quitter. Akleos laissa place à un nouvel alter-ego masculin : Takles. Sous les traits de se jeune garçon, elle participa à toute l'effervescence que l'on pouvait trouver la nuit dans la citée. Fréquenta les plus grand nom de son époque : Platon, Aristote, Xénocrate... des noms qui traverserait l'histoire, rendant leur propriétaire plus immortels qu'elle. C'est à cette époque, aussi, que Tiamat se mit à fréquenter d'avantage les autres vampires, se plongeant prudemment dans les luttes de pouvoir et les rivalités qui les opposaient. Néanmoins elle n'eut jamais une grande-passion pour ses jeux politique et elle préféra largement restée auprès des mortels. C'est à cette époque, aussi, qu'elle étreignit son premier fils : Lysias. Pendant près de quarante ans ils furent amant. Tiamat se consolant comme elle le pouvait de la mort de son premier amant. Néanmoins leur relation prit fin à l'initiative de la jeune femme et les deux vampires se séparèrent. Lysias décida de rester à Athènes alors que Tiamat voulait voir le reste de l'Europe.

- 321 | - 221 Pendant cent ans, Tiamat s'enfonça dans les terres de la jeune Europe. Elle observa avec un intérêt certains les civilisation qui émergeait dans cet endroit. Elle ne leur trouvait jamais la superbe d'Athènes ou de Babylone du temps des Assyrien... Mais elle ne put nier avoir une certaine sympathie pour ces terres. C'est à cette époque que son chemin recroisa la route d'Adonia. La belle était toujours avec son compagnon et ils cherchaient un lieu où s'établir discrètement pour fonder leur lignée. Ce projet plus à la vieille vampire qui décida de les suivre. Elle apprit à connaître l'amant de sa fille et, finalement, s'y attacha quelques peu. C'est dans les pays celtes que le trio s'établit. Là, Adonia et son compagnon entreprirent de chercher quelques humains intéressant pour agrandir leur clans. Tiamat les laissa faire, enseignant à cette nouvelle progéniture leur origine. Peu à peu elle s'imposa comme une matriarche bienveillante, un guide pour des nouveaux-nés avides de savoir et ivre de puissance.

- 221 | - 121 Tiamat resta un temps auprès de son clan... mais une rumeur au Sud attirait son attention. Celle d'une cite qui commençait la conquête d'un territoire, qui entamant sa domination de la mer. La Mare Nostrum comme ils l'appelaient. Rome commençait son ascension et Tiamat avait vu trop de conquête et d'empire se faire pour louper ça. Elle annonça à Adonia qu'elle lui laissait un temps le contrôle des leurs, lui intimant de bien surveiller les plus jeunes recrues... et elle entama son voyage. Rome. Ce nom résonnait en son esprit comme une promesse délicieuse. Tiamat se jura qu'elle assisterait à tout de cette ville. Son ascension comme sa chute. C'était un spectacle qu'elle ne voulait en aucun manquer. Bien sûr, Adonia lui demanda de rester et ses petits-infants furent de même. La vieille vampire était une puissance rassurante à leur côté... mais Rome l'appelait, les voyages lui manquaient. Tiamat n'avait jamais été d'un naturel immobile.

-121 | 21 Pendant un temps, Rome fut décevante. Elle n' était qu'au balbutiement de son existence. Un dictateur se mit en place, Sylla, et Tiamat commença à envisager de repartir chez elle... et puis, il émergea. Un seigneur digne de ce nom, un général, un héros, un homme comme il en naissait trop peu. Jules César. Tiamat fut captivée par l'aura de cet homme, elle fit tout son possible pour rejoindre son cercles intimes, devenant la maîtresse de certains de ses proches. Elle se fit courtisane pour rester dans son aura, pour suivre son ascension et la transformation de Rome en l'Empire qu'elle avait tant espéré. Rome était grandiose, plus peut être qu'Athènes, plus que Babylone. Rome était une ville comme elle n'en avait jamais vu et, elle en était persuadée, comme elle ne verrait plus jamais. Le théâtre, les gladiateur, les orgies... Une vie nocturne délicieuse, un véritable terrain de chasse. C'est à ce moment qu'elle étreignit son second fils, un esprit brillant, conquérant. Il se nommait Felicius Acaunus, et il était, aux yeux de Tiamat l'incarnation de ce que Rome faisait de mieux. Si Adonia était sa fille favorite, Felicius devint son fils préféré.

21 | 121 Rome  dépassait toutes ses espérance. Jamais encore elle n'avait vu un siècle aussi mouvementé, ni de telles ambition. Elle prenait le temps d'éduquer Felicius et, en même temps, se délectait de tout ce que les mortels pouvaient encore inventer. La Pax Romana forçait son admiration, jamais encore elle n'avait vu des mortels aussi déterminer à imposer la paix... Elle connu Néron, personnellement. C'était un homme qui la terrifiait autant qu'il la fascinait. L'incendie de Rome, la guerre civile et son suicide furent des événement qui la marquèrent. Elle avait vu des horreurs commise par les humains mais jamais encore elle n'en avait été aussi choquée. Peut-être parce que cela troublait les idéaux de Paix de Rome ? Peut être parce qu'elle avait connu l'homme en personne ? Durant cette période, son attention se porta aussi sur une religion persécuté qu'elle avait déjà croisé par le passé : le judaïsme et notamment cette branche qui finit par se séparer en un nouveau culte : le christianisme. Quelque chose en elle, lui donnait envie de se méfier de ce nouveau culte monothéiste. Elle ne fut pas la dernière à lutter contre leur expansion.

121 | 221 La Pax Romana finit par être menacer et par prendre fin sous le coup d'invasion diverse. Le Clan de Tiamat avait quitté la Gaule pour venir s'installer à Rome avec leur mère. Retrouver Adonia fut une immense plaisir pour la vieille vampire. Sa fille aînée lui manquait. Elle lui présenta Felicius et ensemble ils continuèrent leur vie dans l'Empire. Malgré les différence avec la Rome d'autrefois, Tiamat continuait d'adorer cette citée. Elle était merveilleuse, débordante de vie, de centre d'intérêt. Tout l'appelait, chaque nouvelle découverte, chaque idée. Elle avait l'impression qu'Athènes revivait sous ses yeux. Malgré le chaos qui commençait, ce fut une période très paisible pour la vampire. Un moment où elle se consacra entièrement à son clan, dévouée corps et âmes à la vie de ses infants et de leur progéniture.  

221 | 321 La crise de l'Empire Romain ne faisait qu'empirer. Tiamat observait impuissante cette société qu'elle avait tant aimé sombrer. Elle entendit parler de la conversion de Constantin au Christianisme. Pourquoi ? Pourquoi renier d'ancien dieux, leur héritage pour une nouveauté qui lui semblait plus archaïque encore ? Adonia, elle, ne parlait que de Constantinople, elle rêvait de s'y installer. Tiamat finit par se laisser convaincre qu'il faudrait un jour y vivre. Elle laissa Adonia y emmener leur clan. Elle les rejoindra plus tard, leur annonça-t-elle. Elle voulait encore profiter un peu de Rome. Felicius fut le seul à rester à ses côtés. Lui aussi n'arrivait pas à quitter sa demeure. Les deux vampires portèrent le Deuil de la grandeur d'un empire qu'ils avaient adorer et que rien ne pourrait jamais remplacer. Jamais il ne fut plus difficile de quitter un endroit. Tiamat s'était trop intimement lié à son Empire Romain, elle l'avait vu grandir, s'étendre, rayonner... et maintenant il fallait partir le laisse dépérir.

321 | 421 L'Empire Romain et Constantinople se séparèrent officiellement. Ce fut le déclic pour Tiamat. Le signe qu'il lui fallait rejoindre son clan. Rome s'effondrait et il ne restait presque rien à sauver de ce lieu qui l'avait accueillit pendant de long siècle. La mort dans l'âme, elle résolu de s'installer dans ce nouvel endroit qui se voulait l'héritier de son empire adorer. Elle fut surprise de voir que son clan s'y adaptait à merveille. Chacun semblant trouver son intérêt dans ce nouvel Empire-Romain d'Orient. Elle, elle n'y voyait qu'une pâle copie de sa Rome adorée ternit par le Christianisme. Oh, bien sûr, la religion n'avait cessé de croître en influence, même à Rome, mais la vampire ne pardonnait pas à Constantin de s'être convertit le premier. Si il était resté fidèle aux ancienne tradition, alors sa Rome serait toujours présente. Alors elle aurait put rester chez elle, dans cet endroit qu'elle aimait, qui la fascinait, là où elle ne s'ennuyait jamais.

421 | 521 Tiamat s'ennuyait à Constantinople. Elle restait souvent alanguit de longues heures la nuit, ne sortant que pour se nourrir avant de rentrer se lamenter. Pendant un siècle entier elle porta le deuil de son cher Empire Romain. Elle écrivit de nombreux poème sur César, des éloges pour la plus part, se mit à rédiger ses mémoires, son témoignage des siècles passé. Pour la première fois la vampire réalisa à quel point elle était vielle et, à quel point, l'éternité était un long chemin à parcourir. Il ne restait plus rien de la petite catin de Babylone. Rien de la jeune vampire vengeresse. Le monde avait continuer de s'écouler, rapide, sans jamais s'arrêter une seule fois et elle était resté là. Évoluant lentement avec les siècles, se transformant à son tour en un être plus sage, plus raisonné. Elle ne portait plus le deuil des mortels, elle portait le deuil des empires. Des civilisation auxquels elle s'était passionnément attachée. Constantinople ne lui plaisait pas, elle ne voulait pas rester dans cet endroit.

521 | 621 L'errance du clan reprit. Ils quittèrent l'Europe. S'enfonçant toujours plus loin dans les Terre, dans l'Orient lointain. Ils traversèrent le Caucase, les longues pleine froide et des montagnes impressionnante. La nourriture ne fut jamais aussi complexe qu'à cette période... mais Tiamat tenait bon. Elle voulait voir un monde qu'elle n'avait jamais vu. C'est ainsi qu'ils arrivèrent dans ce qui serait un jour l'Afghanistan. C'est auprès des immenses statue de Bouddha que Tiamat découvrit l'apaisement. Culte ou philosophie ? Elle l'ignorait, mais elle aimait comment les bouddhiste voyaient le monde. Pendant un temps le clan se sédentarisa. Le temps pour l'ancienne vampire d'apprendre tout ce qu'elle désirait savoir sur cette spiritualité. C'est dans la méditation qu'elle réussit à s'arracher au deuil de Rome. Il y aurait d'autre empire. D'autre civilisation à découvrir. Le monde ne s'était pas effondrer avec la chute de sa chère citée. Tiamat avait retrouver un sentiment de paix.

621 | 721 Les errance du Clan de Tiamat finit par les pousser jusqu'au frontière de l'Empire du Milieu. La vieille vampire se sentit immédiatement charmée par les coutume de ce peuple et par la dynastie Tang qui le gouvernait. La grandeur de cette civilisation la fascina immédiatement. Elle prit ses quartier à Chang'an, la majeur partie de son clan préféra rester à la frontière. Commença une longue période de communication par écrit entre Tiamat et Adonia. On lui reprocha un peu de préférer son intérêt personnel aux siens... mais la vieille créature n'avait jamais supporter resté immobile. Son admiration pour ce peuple grandit quand l'impératrice Wu Zetian monta sur le trône. Jamais encore elle n'avait vu une femme impératrice régner... ou, en tout cas, pas avec autant de brio. L'admiration qu'elle voua à cette femme dépassa celle qu'elle avait éprouvé pour Jules César. La vampire fit tout son possible pour l'approcher et finit par entrer dans le nombre restreint de ses intimes. Elle aimait l'Empire du Milieu. D'un amour qu'elle n'avait ressentit autrefois que pour Rome.

721 | 821 Tiamat s'épanouissait dans ce pays. Elle avait apprit à se faire discrète, à ne pas éveiller les soupçon. Un masque, ses cheveux bien attaché, des long tissus pour la couvrir. Tout était bon, tant qu'elle pouvait se mêler à cette vie. Elle eut une nouvelle fille à cette époque : Tang Li-Na, une petite princesse issu d'une courtisane. Une jeune femme qui n'avait aucun avenir sur le trône et qui était trop intelligente pour que Tiamat accepte de la voir partir, emporter par la mortalité des hommes. Elle gardait en mémoire son admiration pour Zetian et voulait qu'un individu de cette formidable lignée puisse survivre. Li-Na fut une enfant choyée par Tiamat, mais elles ne développèrent jamais un lien aussi profond qu'avec Adonia. Peut être qu'elle était maintenant trop vielle pour s'attacher à sa progéniture comme une mère à ses enfants ? Peu importait, Li-Na fut accueillit par le clan à bras ouvert... même si ces derniers réclamait un juste retour en occident.

821 | 921 La dynastie Tang toucha à sa fin. Si Tiamat ressentit un pincement au cœur devant l'agonie d'un nouvel empire, elle ne fut pas aussi désespéré que pour Rome. Le Clan quitta l'Empire et recommença ses errances. Il vécurent pendant un temps dans le Caucase. Se nourrissant parmi les berger. Une vie sauvage et cruelle, qui fit sûrement un grand bien à de nombreux jeunes avide d'expérimenté leur nouveau pouvoir. Le Clan avait commencé à prendre une proportion importante. Composé d'une vingtaine de vampire. Ils se déplaçaient en roulotte, vivant comme des nomade. Une vie qui plut étrangement à Tiamat. Aucune nuit ne se ressemblait. On chantait, dansait autours de feu de joie, célébrait la lune et ravissait leur matriarche par toute l'insolence de leur jeunesse. Pour la première fois, Tiamat réalisa que chez elle, c'était là où son Clan se trouvait. Certes, elle n'avait de réellement intime que ses infants, mais cela ne l'empêchait pas d'avoir une profonde affection pour tout ceux qui grandissaient sous son influence, apprenait de son expérience et finissait par découvrir les joie de l'immortalité.

921 | 1021 Finalement l'Europe les accueillit de nouveau, se furent d'abord l'Europe centrale et puis le petit groupe toujours plus grand se dirigea vers le Saint-Empire Romain Germanique. Un tout jeune empire qui attisa, pendant un temps, l'espoir d'une nouvelle Rome en Tiamat. Peine perdu, la piété avait remplacer les Orgie, les combat de gladiateur n'était plus et cet empire n'avait de romain que le nom. Immédiatement, elle sut qu'elle n'aimerait pas cet endroit. Hélas, Adonia désirait s'installer un temps, rompre avec les errances et faire prospérer un peu plus leur clan. Tiamat accepta. Elle décida de s'intéresser un peu à ce nouveau domaine. La chasse y était plus simple que pendant leurs errances, la nourriture abondante et les jeunes semblaient se plaire dans ce nouvel endroit.  Le temps avait finit par lui apprendre la patience. Un jour ils finiraient par repartir vers des hospices plus favorable, plus fascinant à ses yeux. Pour l'instant, elle voulait juste faire plaisir à sa chère Adonia.

1021 | 1121 Elle avait fait de son mieux... mais elle ne trouvait pas sa place au sein du Saint-Empire. Tout était trop pieu, pas assez romain. Chaque nuit était une nouvelle occasion de s'ennuyer, le temps semblait ne pas s'écouler assez vite. Alors, Tiamat décida d'étreindre une nouvelle fois. Une nouvelle fille : Elva. Une simple petite paysanne qu'elle avait décider d'adopter par ennui. La demoiselle, hélas, ne fut guère heureuse de sa nouvelle condition. Pourtant, pendant un temps Tiamat fut distraite par sa présence, par sa nouveauté... mais elle l'ennuie n'était jamais trop loin. Elle ne comprenait pas pourquoi son aînée avait tenue à prendre ses quartiers dans ce pays. Tout se ressemblait, rien ne trouvait pitié à son regard. Après le faste de l'Empire du Milieu, après le siècle d'errance joyeuse entre l'Asie et l'Europe, comment goûter à nouveau à cette vie sédentaire dans un Empire trop rigoureux, trop rigide ? Tiamat se sentait bouillonner, elle voulait repartir et tous savait que bientôt leur Matriarche leur intimerait une nouvelle destination.

1121 | 1221 Ce fut Paris. La France lui paraissait plus vivante, plus bouillonnante, plus fascinante. Il fallait que ce soit Paris. Tiamat traîna son clan, de plus en plus grand, de l'autre côté de la frontière. Ce fut dans les sous-sols de la Capitale, dans des carrières souterraines abandonnées qu'ils finirent par établir leur quartier. L'endroit était certes lugubre, mais il était discret. Le clan se mêla à la pègre et ne tarda pas à trouver un intérêt à Paris. La France semblait plus chaotique, plus vivante à Tiamat. Ou peut être que n'importe quel lieu lui aurait parut plaisant, tant elle s'était surprise à haïr le Saint-Empire ? Ce fut le début d'une vie qui mêlait tout ce qu'elle aimait, le contact des mortels, leurs chaos, les festivités de son clan. Même Adonia aimait cet endroit et le trouvait propice à leur croissance. Tiamat passait la plus part de ses nuits dehors, elle fréquentait parfois quelques bordels pour trouver des proies. C'est à cette époque qu'on commença à la surnommer la Catin de Babylone.

1221 | 1321 La France était chez-elle, c'était son domaine, son terrain de jeu. Tiamat s'éleva dans la société mortelle, prenant divers alias pour couvrir sa véritable nature. Elle s'enticha d'un roi, Philippe III, dit le Hardi, et devint même sa maîtresse pendant quelques année. Néanmoins cette idylle ne fut guère épanouissante pour la vampire. Si elle eut un certains plaisir à côtoyer la plus haute des noblesse, elle trouvait Philippe ennuyeux. Il n'était pas un roi comme elle l'imaginait, trop influençable et finalement sa hardiesse tenait d'avantage de ses prouesse au combat que de son tempérament. Elle résolu donc de se concentrer sur ses propres ambition et de profiter de sa position pour étendre une influence discrète sur le trône de France. Tiamat n'avait pas pour vocation de diriger les mortels, mais elle aimait trop être aux premières loges de leur décision pour se passer d'un tel pouvoir. Elle résolue de rester dans l'ombre, de ne jamais trop se montrer, mais de rester là, observant ce royaume qui lui plaisait déjà tant.

1321 |1421 La France était devenu le terrain de jeu de la Babylonienne. Les vampires qui y vivait n'ignoraient pas son influence sur ce territoire et la plus part savaient qu'il était mal avisé de la contrarier. Tiamat fit grandir son clan, influençant ses infants à étreindre, acceptant d'accueillir parfois quelques rejeton errant qui ignorait où aller. Elle n'était pas d'une nature solitaire, elle aimait tant voir le monde bouillonner autours d'elle. A cette période, elle se connaissait une centaine de petit infant et d'arrière-petit-infant. Elle ne sut jamais le compte exact de son clan à ce moment, elle savait juste qu'ils étaient nombreux. Certains quittèrent les souterrain pour vivre en bordure de Paris, d'autre partait parfois pour d'autre pays... mais tous finissaient par revenir. C'est se que fit Lysias. L'Athénien avait retrouver la trace de son ancienne amante et il était subitement désireux de retrouver sa place à ses côté. Pas Tiamat. Les sentiments qu'elle avait jadis ressentit pour lui s'était évanouit, elle voulait juste veiller sur les siens. Si elle autorisa Lysias à vivre avec eux, elle refusa de lui ouvrir à nouveau son lit.  

1421 | 1521 La Renaissance... Bien sûr, à cette époque on ne nommait pas ainsi cette période de l'histoire. La Guerre de Cent ans avait prit fin, libérant la France et lui laissant toute la place nécessaire pour s'épanouir. Oh, comme Tiamat aima sa vie à cette époque. Elle ne se laissait pas des belle tenue, des références à sa chère Rome, à sa douce Athènes. C'était une telle effervescence, un moment de pur joie et de découverte comme elle les aimait.  commence à arrivée en France avec la fin de la Guerre de cent ans, Tiamat redécouvre la même effervescence qu'à Rome ou Athènes. C'était pour ces instant là qu'elle aimait son éternité. Quand l'humanité prenait subitement son envol pour atteindre des sommets qui n'était accessible qu'à eux. Paris était tout ce qu'elle aimait, tout ce qu'elle chérissait en son fort intérieur. Elle sentait le changement qui s’opérait dans l'air, les pensées qui devenait de plus en plus curieuse du monde, la soif de comprendre et de découvrir. Et comme elle les comprenait ces mortels avide de connaissance.

1521 | 1621 La Renaissance battait son plein et Tiamat y évoluait avec une assurance remarquable. Elle se fit mécène, se prit d'amour pour tout les jeunes esprits, artistes ou scientifique. Elle voulait tout voir, tout savoir, tout comprendre. Un rien la fascinait. Elle encourageait encore plus son clan à étreindre. Elle voulait que ses jeunes et beaux esprit rejoignent ses rangs. A cette époque elle fit la rencontre d'une petite prostituée, Evangeline. Elle était l'amante d'un peintre sans le sous et sans talent... mais son esprit, la douceur de son caractère. Tiamat décida d'en faire sa nouvelle infante. La petite méritait mieux que de se vendre au plus offrant. Elle la confia à Li-Na, demandant à la princesse de lui fournir une éducation digne de son rang. Evangeline fut, pendant un temps, le projet de Tiamat. Elle voulait en faire une parfaite Dame dont tous ignorerait ses origines. Peut être parce qu'elle se reconnaissait en elle ? Nul n'aurait sût le dire, mais elle semblait réellement apprécier la petite Evangeline.

1621 | 1721 L'Amour, le grand. L'unique. Il la frappa en plein cœur dans les jardin de Versailles. Il se nommait Evrard De Rosière, c'était un jeune baron Normand, héritier de sa famille. Un esprit brillant qui côtoyait les philosophe et les artistes. Tiamat tomba irrémédiablement sous son charme. C'était un sentiment puissant, la sensation de retrouver sa jeunesse. Evrard fut le seul humain à qui elle révéla sa nature immortelle. Les deux amants s'unirent dans l'éternité, Evrard prit même officiellement Tiamat pour épouse. Leur relation était innocente, presque ingénue. Il s'aimait et pendant près d'un siècle, Tiamat ne vécu qu'avec lui. Elle ne s'occupait presque plus de son Clan, tout ce qui comptait c'était son existence auprès d'Evrard. Cela ne fut pas sans conséquence. Beaucoup accueillir fort mal l'intérêt de leur matriarche pour ce petit baron rêveur... mais que pouvaient-ils dire ? Tiamat l'aimait et tous savaient qu'elle refuserait de le laisser partir. Sous l’Égide du roi Soleil, elle avait trouver sa plus grande joie.

1721 | 1821 Si il en est un qui ne supportait pas l'attention de Tiamat pour Evrard, c'était bien Lysias. L'Athénien ne manquait jamais de provocation pour le jeune noble... Jusqu'à la fois de trop, la fois où il s'en prit à lui physiquement. Tiamat ne pouvait le pardonner et, comme Lilith avait ordonner une purge de leur rang, Lysias fut tué pour l'exemple. Ce fut une période triste et chaotique pour le clan de Tiamat. D'une centaine il furent réduit à n'être plus que vingt. Des amis de longues dates, des compagnon, des frères... Les survivants finirent par se séparer et, finalement, il ne resta autours de Tiamat que ses chers infants. Comme si cela ne suffisait pas, la purge exigeait qu'elle traque et détruise ses infants indésiré. Certains lui échappèrent peut être mais, au final, sa lignée fut bien épurée. En parallèle la France sombra dans un nouveau chaos. Une révolution. La Révolution. Étrangement, Tiamat ne prit pas position pour les Rois. Elle avait fait la connaissance d'une certaine Olympe de Gouges et ses positions, radicalement contre l'esclavage et en faveur des femmes, conquirent Tiamat. Elle espéra fortement qu'Olympe serait à la tête d'une nouvelle révolution, que de nouvelles femmes, la hauteur de Wu Zetian, accéderaient aux pouvoir... Hélas elle sera conduit à l’échafaud. Sa mort laissera un goût amère à Tiamat et achèvera son affection pour la France. Paris n'était plus un lieu de joie, c'était un lieu de deuil.

1821 | 1921  Une fois de plus, il fallut partir. Elle ne voulait pas rester en France, elle ne voulait plus de l'Europe. Le petits groupes de vampires prit alors une grande décision : ils partiraient pour l'Amérique, traverseraient l'Océan pour recommencer de nouveau sur des terres qui leur étaient inconnu. Tiamat se fascinait pour les prouesse de la science et des technologie. L'humanité ne cessait de la surprendre par leurs innovation et leur inventivités... Par leur Guerre également. La Première Guerre Mondiale. Si elle ne la suivit qu'à travers l'autre continent, Tiamat ne put s'empêcher de ressentir un immense effrois dans les récit qui l'accompagnait. Les humains avaient toujours sut faire preuve d’atrocité... mais à ce point ? C'était impossible. Sa pauvre Europe. Son cœur saignait rien que d'imaginer la souffrance de son cher vieux continent. Jamais, pourtant, elle ne fut aussi certaine de sa décision : sa place était en Amérique et plus en Europe. Elle ne sut jamais ce qui était advenu de ceux qui était resté là-bas.

1921 | 2021 Les siècles s'emballaient, tout allait trop vite. Tiamat n'arrivait plus à suivre un monde qui grandissait trop vite à ses yeux. Il y eut d'abord la prohibition, période durant laquelle elle étreignit un nouvel infant : un petit truand irlandais dont elle appréciait la témérité, Jayden. Et puis, il y eut la Seconde Guerre Mondiale. Pire que la première, plus effroyable. Tiamat participa comme elle le pouvait à l'effort de Guerre. Elle ne pouvait tolérer qu'un tyran saccage un continent où elle avait tant de souvenir... et finalement tout continua de s'emballer. En une cinquantaine d'année le monde progressa plus qu'elle ne l'avait jamais vu. Technologie, mœurs, tout s'emballait comme si les mortels cherchaient à transcender leur faible espérance de vie. C'était trop pour Tiamat. Elle se retira en Louisiane pour vivre paisiblement. C'est là qu'elle fit la rencontre de Jolene. Une activiste pour l'égalité des droits. C'était les années soixante-dix. Jolene était une jeune fille sympathique, elle fut sa dernière infante. Celle qui aida le plus Tiamat et ses infants à se faire à cette nouvelle-vie.

De nos jours Tiamat refusa de participer personnellement à la prise de pouvoir vampirique. Elle avait eut trop de lien, trop d'amour pour les mortels pour se lancer dans cette entreprise. Néanmoins elle n'empêcha personne d'y participer. Elle refusa purement et simplement de prendre partie dans cette lutte, elle avait vu trop d'Empire s'élever et tomber pour vouloir participer à l’ascension d'un nouvel ordre. Pourtant, quand l'île de Nähm fut découverte, la vielle vampire décida de s'y rendre. Poussée par sa curiosité ou peut être parce que, au fond, c'était enfin un endroit dédier à son peuple. Elle trouva sa place dans la ville fortifiée de Nähwo. Une place discrète d'où elle pouvait observer calmement ce qui se passait. Elle était au côté d'Evrard, elle avait ses plus proches infants autours d'elle... Finalement ce n'était qu'un nouvel Empire qui naissait... et comme tout les empires, Tiamat avait l'intime conviction qu'il finira par s'effondrer sous son propre poids.